vendredi 21 mai 2010

Comment JavaEE 6 m'a rendu ma productivité.

Disponible depuis la fin de l'année dernière notamment au sein de l'implementation de référence Glassfish 3 de Sun (désormais Oracle) et JBoss AS6, Java EE 6 apporte son lot de nouveautés et dépoussière heureusement une plate-forme trop souvent perçue comme vieillissante.

Java EE souffre notamment d'une image d'usine à gaz dont les anciennes APIs sont intrusives, inélégantes et compliquées (JDO, EJB2...). En outre, elles demandaient aux développeurs un effort de configuration (XM Hell) certain, du fait de leur (trop?) grande abstraction et flexibilité.
EE 5 a grandement amélioré la situation avec l'introduction d'API modernes basées sur le principe de "convention over configuration". On peut citer notamment JPA et EJB 3.
EE6 poursuit cette simplification sur tous les fronts avec la mise à jour des nouveautés introduites par la 5eme version, l'ajout d'un système d'injection de dépendances et de gestion de contextes stateful et la mise à jour de JSF introduisant la gestion d'Ajax.
Le déploiement n'est pas oublié puisque les spécifications définissent des profiles serveurs type, notamment le "Web Profile" qui se passe des API trop "corporate" comme les ESB ou EJB2.

Ces avancées ont transforme JEE en une plate forme concurrentielle pour le développement de site de petite à moyenne taille, là où elle se destinait jusqu'alors aux grands comptes.
Comparé en terme de productivité à Rails, Django ou CakePHP, JSF2+Weld+JPA semble largement à la hauteur avec son écosystème d'outils de conception, ses performances inégalables et sa maturité.
Pour les geeks : c'est tres peu verbeux, je vous l'assure.

Une série de posts sera consacrée aux détails des changements et à leur intérêt en terme de productivité.


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